Hi everybody, there you will find a report from the IMF about public debt reduction. Please click the link sdn1510 at the very bottom of the post to get the PDF file. Many thanks to the IMF mail services.
What considerations should guide public debt policy going forward? Should debt be reduced to achieve normative anchors (such as 60 percent of GDP), should it be increased further to finance a big public investment push, or should the existing debt be serviced forever? We argue that, for countries with ample fiscal space (little risk of encountering a fiscal crisis), raising distortive taxes merely to bring the debt down is a treatment cure that is worse than the disease. High public debt of course is costly, but it is a sunk cost only made worse by efforts to pay down the debt through distortionary taxation. Living with the debt is the welfare-maximizing policy. In decisions vis-à-vis the big push for public investment, golden-rule considerations remain salient, with due account taken of the additional servicing costs (and associated distortive taxation) from the resulting buildup of public debt.
Traduction française du résumé ci dessus :
Quelles sont les éléments qui doivent guider les politiques de réduction de la dette publique ? La dette doit-elle être réduite pour parvenir aux objectifs normatifs généralement acceptés (comme 60% du PIB), cette dernière doit-elle être augmentée davantage pour financer de grandes politiques d’investissement public, ou alors le service de la dette (ndlr, les intérêts payés aux créanciers) doivent-ils être payés pour toujours ? Nous pensons que, pour les pays disposant d’une marge fiscale importante (les pays pouvant faire évoluer les impôts encore fortement sans devoir affronter une crise fiscale, augmenter les taxes dans l’unique but de réduire la dette est un remède à l’endettement qui est pire que l’endettement lui même. Un haut niveau de dette publique est bien entendu coûteux mais c’est un vain coût rendu pire encore par les efforts de réduction de la dette passant par une politique fiscale disproportionnée. Vivre avec la dette est la meilleure politique pour maximiser le bien être des Etats. En ce qui concerne les décisions à l’égard des coup de boost apportés par une politique d’investissement public importante, les règles d’or (dans le cadre de l’UE, les fameux 60% du PIB pour la dette et les 2% pour le déficit) restent essentielles en prenant en compte le coup du service de la dette et le coup des politiques fiscales supplémentaires qui lui sont corrélées.
Je ne garantie pas cependant la qualité de ma traduction.
L’hebdomadaire “the economist” a publié un article sur ce sujet.
Cliquez ci-dessous pour avoir accès au rapport :
Rapport du FMI sur la réduction de la dette publique des Etats