Vous devez probablement, si vous vous intéressez à l’Union européenne, avoir entendu parler du droit à l’initiative populaire. Je ne suis plus sûr complètement de l’intitulé en français. C’est le principe imposant à la commission d’étudier une questions si elle a été approuvée et signée par 1 million de citoyen(ne)s des Etats membres de l’UE.
Et bien figurez-vous que la commission européenne s’apprête à faire face à ses premières responsabilités envers le peuple européen au sujet de 3 thématiques. La première est assez nauséabonde compte tenu de mes convictions : il s’agit d’essayer d’opposer quelque chose aux fonds utilisés pour promouvoir le droit à l’avortement. La seconde concerne la lutte contre la privatisation des infrastructures de distribution de l’eau potable, et la troisième concerne l’interdiction de certaines expériences sur les animaux.
Intéressant de voir que le journal european voice précise que ces demandes de prise de position de la commission sont issues de trois réseaux pour lesquels la mobilisation d’un grand nombre de signataire est assez facile, davantage qu’une pétition issue de la société civile sans organisation soutien : l’église et les lobby pro-vie, les syndicats de la fonction publique ainsi que les organisations écologistes ou de défense des animaux.