Pour avoir lu l’article en question que je mets en avance dans ma dernière publication sur mon blog, la critique de l’euro est très timide de la part du quotidien ainsi que combiné à une interview de Trichet sur les bénéfices de la monnaie unique. C’est au final un tableau assez positif de l’euro qui est dressé par le quotidien. Voici les éléments à charge contre la monnaie unique.
Quelques extraits et citations critiquant l’euro :
- “adopter l’euro au sein d’économies si différentes a été une erreur” tranche Romain Rancière, économiste à l’université de Californie du sud;
- “la monnaie unique a échoué sur un point: faire converger les économies des Etats membres en profondeur, alors qu’avant la crise, les PIB par tête allemand, français et italien étaient proches, celui de l’Allemagne est désormais 15% plus élevé que celui de la France et 30% plus fort que celui de l’Italie, explique Florence Pisani, économiste chez la société de gestion d’actifs Candriam” “Les écarts sont aussi grand si l’on se penche sur le taux d’emploi”
- “Le colossal excédent commercial allemand, dommageable pour les autres membres de la zone euro, car construit à leur dépens”
- “L’architecture originelle de l’Union monétaire était incomplète. L’euro a été créé sans pouvoir politique unique, et sans budget”
- “Lorsque la crise a frappé, les Etats n’ont pas pu ajuster leur compétitivité en dévaluant leur monnaie” et ils ont dû le faire par la baisse des salaires et par l’austérité, bien plus coûteuses socialement” En particulier en Grèce, en Espagne et au Portugal. Ces ajustements auraient été moins douloureux si des mécanismes propres à la zone euro avaient permis de soutenir ces pays – une enveloppe pour limiter la pauvreté par exemple”
- “Il manque toujours à la zone euro un véritable budget pour absorber les chocs dans les Etats les plus fragiles, regrette Patrick Artus, de chez Natixis.” Mais les Etats du nord ne veulent pas en entendre parler comme a essayé de le faire la France et Emmanuel Macron, en vain.