D’après le site d’information radin.com, les français (on parle ici de la dette privée des ménages et non pas de la dette privée des entreprises ou associations) sont endettés à hauteur de 1000 milliards d’euros. C’est assez considérable et les taux ne cessent de baisser. On peut, par exemple, depuis quelques temps, obtenir un prêt immobilier sans apport personnel à condition d’avoir les revenus suffisant. Je rappelle que le PIB français (ainsi que la dette d’Etat) est d’environ 2200 milliards.
Il est probable que nous allons assister dans les années qui viennent à une nouvelle crise financière et économique. Le marché immobilier grimpe avec les prix de l’immobilier parisien comme locomotive des prix provinciaux, notamment à Lyon. Par exemple sur la Mulatière, commune limitrophe de Lyon intra-muros, le prix à l’achat moyen du M2 est passé de 2150 euros à 2600 euros en environ un an. Je rappelle qu’en 2001, avant l’arrivée de l’euro, le même mètre carré valait 650 euros. Un appartement type de 64 M2 valait alors 37 500 euros soit environ 250 000 francs français, il en vaut maintenant au moins 140 000 ou 150 000.
L’assouplissement quantitatif européen est terminé. La BCE va maintenant se débarrasser des actifs publics et privés en le vendant sur le marché financier. On assiste à des premiers soubresauts des indices boursiers. L’inflation européenne flirte avec les objectifs européens de la BCE soit 2%…
Inévitablement, une nouvelle crise viendra, probablement des Etats-Unis, le pays qui mène la danse sur le marché financiers mondiaux.
Vous veillerez à certains marqueurs classique d’avant crise : tel que la vente agressive à venir de certaines actions bancaires par des groupes bancaires destinés aux petites gens comme la Caisse d’Epargne et les banques populaires ont commercialisés agressivement des actions de la banque NATIXIS juste avant la crise. Lorsque la Caisse d’Epargne recommencera ce genre de comportement, il est probable, que l’on sera alors à deux doigts d’une grande crise financière comme en 2007.