Une publication en français, pour une fois, l’usage de la langue française étant justifié par le fait que l’écrasante majorité des protagonistes de l’affaire Clearstream étaient français. Je dois avouer avoir regardé par hasard un film français sur l’affaire Clearstream, et à cette occasion m’être rendu compte que me plonger dans cette affaire aux multiples rebondissements me permettra probablement de mieux saisir comment fonctionne la finance au niveau international. Clearstream est une société financière luxembourgeoise que l’on peut assimiler aux chambres de compensation. Les chambres de compensation sont des organismes permettant les échanges sur le marché interbancaire propre à un seul Etat ou les échanges internationaux entre différentes entités financières localisées dans différents pays. J’ai déjà expliqué ce qu’étaient les échanges interbancaires et Khan academy l’explique très bien dans ces vidéos (en anglais et consacré au cas américain et à la fed)
Quant aux échanges internationaux, ils sont au centre de l’affaire Clearstream et concernent des entités financières évoluant dans différents pays, relevant de différents droits nationaux, notamment fiscaux et successoraux.
Je ne vais me perdre dans ce genre de considérations et rentrer trop dans les détails, d’autant que j’en serais incapable, mais je suis maintenant intimement convaincu que les lire les ouvrages du journaliste Denis Robert me permettra de mieux comprendre ces mécanismes des chambres de compensation interbancaires, et des chambres de compensations internationales.