Pour avoir un petit peu travaillé dans une organisation internationale, l’UE pour être plus précis, la qualité du travail des agents, bien que grassement payés, n’est pas toujours au rendez-vous. Fraichement émolu de l’université française (Lyon 3 puis Lyon 2), j’avais remarqué que le plagiat de sources fermées horriblement chères et donc inaccessibles au commun des mortels, américaines et néolibérales (the Intelligence Economist Unit pour ne pas les citer) était plutôt toléré par mes supérieurs et très répandu. Pratique qui n’est pas accepté dans les universités. Par ailleurs quand j’ai dit à ma collègue de travail allemande, Heike Hoffman, que la qualité du travail au Parlement européen et la rigueur du travail produit était au Parlement européen inférieure à ce qu’elle était dans les universités (françaises pour ma part, allemandes pour elle) elle m’a dit “oui, tu as raison”.
Par ailleurs, le recrutement des organisations internationales, notamment l’ONU, est relativement corrompu, je tiens ces informations d’une ancienne diplomate malgache qui habite Bruxelles et dont le mari travaillait à la Commission européenne. J’ai aussi, un ancien collègue de lycée, Philippe Lust, qui est maintenant fonctionnaire international à New York à l’ONU.
